Bonjour à tous,
J'aime partager mes textes, alors je vous en offre un premier, que j'affectionne particulièrement, car je l'ai écris il y a 2 ans, au décès de mon meilleur ami.

Comme le thé qui infuse, la vie distille son arome et ses couleurs. Douces et ambrée, à certains instants. Nous buvons tour à tour, le calice de la liesse et l'écuelle de fiel.
Cours sur les ailes du vent, prépare toi à la chasse sauvage, et patiente jusqu'à notre arrivée, mon frère. Nous courrerons la lande indomptée, et la gueuse dans les tavernes de nos jeunesses passées et à venir.
Comme la fumée du thé, ton âme s'élève; la tasse est vide, ta vie s'en est allée.
Que la Walkyrie qui t'étreint dans ses bras, veille sur ton âme.
Je t'aime mon frère, adieu. Plaise aux dieux, que nous nous retrouvions dans la Walholl.

Voilà, le premier texte, j'espère qu'il vous plaira, et ni voyez aucune tristesse, car c'est juste la vie.

C'est jolie, j'ai toujours aimé les textes dans ce genre.

Je trouve que la métaphore filée de la tasse de thé n'est pas vraiment... appropriée.
Après, ce ne sont que mes goûts, et le principal est que tu y ait mis du coeur (de l'âme, je dirais même ), et cela suffit en soi à rendre un poème beau.

Soit, ça fait un peu cliché, mais, pour te donner un exemple, Le Lac, de Lamartine est à mon sens autrement plus beau et digeste que les proèmes de Ponge...

Enfin, après, question de point de vue...

Tu viens de passer la porte, j'entend l'eau de la douche.
J'imagine chaques gouttes, qui glissent le long de ton corps de déesse.
Je me transforme en elles. Chaque fois que l'une d'elles te touche, se sont de petits baisers tendres de mes lèvres, sur chaques parcelles de ta peau. Je cours sur tes cheveux; caresse ton visage; glisse le long de ton dos, comme sur un toboggan; m'immisce dans ton intime sillon, pour couler entre tes jambes comme le plaisir.
Je parcours ton corps de mille baisers tièdes et humides.
Je me pose sur ton cou, descend effleurer tes seins. La puisssance du jet, fais dresser tes tétons, fiers et droits. Je cours sur ton ventre, vais me nicher dans ton saint sanctuaire, que je rêve ne jamais quitter.
Je suis l'eau, je pénètre au plus profond de ton être, par chaque pores de ta peau.
Je suis là, profitant de cet instant bénis, la tête enfouis dans ton oreiller, pour avoir encore ton odeur.
Tu sors de la salle de bain, nue sous ta serviette. Je souhaiterai tellement être cette goutte d'eau qui donne la vie.